Debout la République 11ème Circonscription du Pas de Calais - -Hénin Beaumont - Carvin

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Créé le : 27/07/2008 15:06
Modifié : 18/03/2012 16:44

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Insécurité : l’expérience et le bon sens du terrain plutôt qu’une politique nationale inefficace

26/07/2010 17:16

Insécurité : l’expérience et le bon sens du terrain plutôt qu’une politique nationale inefficace


Maire d’une ville de banlieue parisienne depuis plus de 15 ans, dans l’Essonne, Nicolas Dupont-Aignan connaît bien la problématique de l’insécurité dans notre pays.
Parfois caricaturé d’élu « répressif », il y mène au contraire une politique mêlant contrôles et sensibilisation des populations. Ainsi, il a ainsi instauré depuis 2001 un couvre-feu pour l’ensemble des mineurs de moins de 13 ans. Les contrevenants sont raccompagnés à leur domicile et les parents convoqués au commissariat dans un but éducatif et préventif. Il s’agit simplement de leur rappeler leurs responsabilités parentales - chacun étant susceptible de les oublier pour un temps.
Et les résultats sont sensibles. Et d’ailleurs, quel meilleur chiffre que celui exprimé par les urnes, témoin de l’adhésion populaire ? Aussi Nicolas Dupont-Aignan a-t-il été réélu au premier tour de chacune des deux dernières élections municipales avec 76,15% (2001) et 79,70% (2008) des voix, réalisant parmi ses meilleurs scores dans les quartiers dits difficiles.
C’est bien la preuve que les Français souhaitent entendre le langage de la vérité et du bon sens, et qu’ils attendent avant tout que l’ordre public soit rétabli sur le territoire. En deux mots comme en cent, les citoyens ont assez des beaux discours, des bons sentiments et du double langage dévastateur qui profitent à quelques-uns tout en les laissant, eux, dans les plus grandes difficultés. Car ce sont eux, les plus seuls et les plus démunis, qui pâtissent le plus directement et le plus violemment de l’insécurité.
Plus largement, ils souhaitent que les responsables politiques s’attaquent aux causes de la délinquance et du crime à l’échelle nationale, telles que le chômage de masse, l’immigration non maîtrisée, l’impunité totale et la faillite judiciaire.
Nicolas Dupont-Aignan fait partie de ces élus responsables et conscients du quotidien de nos concitoyens dans les villes de banlieue. Fort de son expérience municipale, il propose des politiques nationales radicales telles que :
- l’application d’une sanction réelle pour chaque infraction grave.
Debout la République avait, à ce sujet, proposé à l’Assemblée Nationale un amendement destiné à supprimer les remises de peine automatiques, que l’UMP et le PS avaient – ensemble – rejeté.
Un tel amendement était pourtant salutaire. En effet, en vertu de la loi Perben de 2004, il existe une remise de peine automatique de trois mois pour la première année d’incarcération et de deux par année suivante, à laquelle s’ajoutent des remises de peine supplémentaires aisément accessibles (à raison de trois mois par année d’incarcération) - sans même parler de la libération conditionnelle. La conjonction de ces trois dispositifs, qui n’existe dans aucun autre pays au monde, conduit ainsi à ce qu’un détenu criminel condamné à dix ans de prison (ce qui n’est envisageable que pour un crime particulièrement grave) est libérable au bout de quatre ans et libéré en moyenne au bout de six !
De même, la récente loi pénitentiaire conduit en pratique à un aménagement quasi-automatique de la peine de tout condamné jusqu’à 2 ans de prison ferme pour lui éviter à tout prix l’incarcération ! Or, pour être condamné à 2 ans de prison ferme, il faut soit avoir commis un délit grave, soit être un multiréitérant.
- le recours aux travaux d’intérêt généraux.
- une plus grande responsabilité et indépendance des magistrats.
- des moyens pour le budget de la justice plutôt que pour le bouclier fiscal.
- l’utilisation des casernes désaffectées à des fins carcérales en attendant la création de 20 000 nouvelles places de prison (à titre d’exemple, le Royaume-Uni en a 22 000 de plus que la France !)
- le gel de la Révision générale des politiques publiques (RGPP), au moins dans ses modalités portant suppression de plusieurs centaines de postes en 2010 dans la police (environ 4200) et la gendarmerie (environ 3800).
- le rétablissement des contrôles à nos frontières pour une période transitoire, afin de mettre un terme à l’Europe-passoire qui aggrave considérablement le problème de la délinquance dans notre pays, notamment en Ile-de-France. Il ne s’agit pas là d’assimiler délinquance et ressortissants étrangers, mais d’assumer la triste réalité selon laquelle la population immigrée ne dispose que de peu de ressources et s’installe dans des quartiers cristallisant la relégation sociale, le sous-emploi et le travail dissimulé.
- le contrôle rigoureux des attributions de prestations sociales car elles constituent un véritable appel d’air. Ainsi l’aide médicale d’Etat, à laquelle recourent les immigrés clandestins, qui coûte plus de 500 millions d’euros par an à la collectivité.
Au lieu d’accuser d’une même voix ceux qui mettent ces sujets sur le tapis de "populistes", l’UMPS ferait mieux de comprendre que c’est sa gestion catastrophique des priorités des Français qui met actuellement le pays à feu et à sang, ce qui constitue le terreau idéal de tous les extrémismes, qu’ils soient politiques ou religieux.
Ces mêmes élus ont préféré, pendant des années, acheter la paix sociale en laissant vivre les trafics en tous genres dans les quartiers, avec pour seules victimes collatérales des habitants désemparés et instrumentalisés dans les deux sens (mouvement anti-raciste des années 80 puis diabolisation de l’islam aujourd’hui).
Les différentes interventions coup-de-poing de ces dernières années, dans les zones de non-droit, ne constituent qu’un pis-aller à une véritable politique publique et ne relèvent que de la politique spectacle. Ces interventions peuvent être nécessaires mais ne sont pas suffisantes.
Aussi faut-il que l’Etat central soit exemplaire, change son fusil d’épaule et stoppe son déni de la réalité des faits. Le gouvernement ne peut se féliciter de ses bilans en matière de sécurité alors que Grenoble et Saint-Aignan ont été mis à sac. Il doit réagir et infléchir sa politique en matière de sécurité.
Pour ce faire, il doit augmenter les effectifs des forces de l’ordre et assurer le financement des moyens nécessaires au bon accomplissement de leur mission. A défaut, le rapport de force risque de s’inverser au profit des bandes organisées et, aux vues de la quantité de forces de police mobilisées pour un seul quartier à Grenoble, il est fort à parier que le pays ne résisterait pas à un embrasement général.
Des politiques publiques efficientes existent.
Elles ne relèvent ni de la conjoncture, ni du spectacle, et encore moins de la multiplications des déplacements du Ministre de l’Intérieur.
Elles doivent, à l’inverse, s’inscrire dans la durée, être raisonnablement préparées et disposer des moyens nécessaires. Elles doivent également faire appel au sens responsable des parents et familles, comme le démontre l’expérience municipale yerroise.
Il n’y va en aucun cas du populisme, mais de la simple prise en compte des aspirations de nos concitoyens, et nous souhaitons que le gouvernement agisse dans cette voie.
M. Didier Vasseur
Secrétaire Départemental DLR pour la Seine-Saint-Denis (93)
Ancien Maire-Adjoint de Villepinte et Membre du Comité Directeur de l’Union Villepintoise





Les habitants de la Goutte d’Or en ont marre et ils ont raison !

17/06/2010 21:16

Les habitants de la Goutte d’Or en ont marre et ils ont raison !


La lettre du collectif des habitants de la Goutte d’Or (publiée sur le site de Marianne2.fr)

LES DESSOUS DU « PINARD SAUCISSON »

Nous, habitants de la Goutte d’Or - Château Rouge, quartier auquel nous sommes attachés, tenons à dénoncer fermement les manœuvres de certaines organisations ou groupes d’intérêts qui font de notre quartier un théâtre d’affrontements tactiques loin de nos réalités concrètes.
La dernière en date est cette initiative annoncée par un groupe d’extrême droite, d’organiser un apéro géant autour du menu « saucisson et pinard », un vendredi, rue Myrrha. Le rassemblement a pour cible la mosquée du milieu de la rue qui attire, précisément chaque vendredi à l’heure de la prière, de nombreux fidèles qui se déploient sur la chaussée. Outre son caractère spectaculaire et délibérément provocateur, la démarche entend exploiter voire capitaliser au profit de la droite raciste, le mécontentement, bien réel, de nombre de citoyens exaspérés par le laxisme des autorités devant cette ostensible occupation de l’espace public.
La réaction, juste par principe, à ce projet d’apéro géant est venue d’un ensemble d’associations et de partis politiques de gauche qui dénoncent l’extrême droite et son opération « saucisson et pinard » comme une croisade contre une « pseudo islamisation » du quartier. Mais les mêmes ne disent rien sur les problèmes réels qui rongent ce quartier.
Exception faite d’un programme municipal de réhabilitation du bâti destiné à masquer le scandale d’une misère trop visible, notre quartier est véritablement le laissé pour compte des politiques publiques. On attend toujours qu’il soit mis un terme au commerce informel qui prolifère dangereusement sur les trottoirs des rues Poulet, Dejean, des poissonniers, Doudeauville interdisant toute circulation piétonnière et freinant tout développement commercial normal. On attend toujours que soit respecté la réglementation en matière d’hygiène et de sécurité alimentaire. On attend toujours qu’on intervienne auprès des responsables des mosquées pour limiter l’empiètement de la pratique du culte sur l’espace public. On attend toujours qu’il soit mis un terme au règne des caïds et des délinquants en certains endroits du quartier, etc.
En fait, l’administration et les responsables politiques toutes couleurs confondues, n’ont jamais cessé de considérer notre quartier comme un réceptacle de toutes les nuisances au lieu de répondre aux attentes légitimes des habitants par des politiques d’aide sociale réelles et concrètes, de soutien linguistique et éducatif, de restauration du tissu culturel et commercial, d’éradication de la prostitution, de la délinquance et de la toxicomanie..
Cette provocation de l’extrême droite à l’endroit de notre quartier nous parait être l’occasion de mettre les pendules à l’heure et de s’interroger si le désintérêt manifeste pour des solutions adaptées aux difficultés du quartier n’est pas, jusqu’à la caricature, le signe de l’abandon des classes populaires par toutes les élites politiques ?
 
Des habitants du quartier Goutte d’Or Château Rouge
18 juin 2010 cgoutteor@yahoo.fr





Le clivage droite-gauche : une illusion qui a de l’avenir ?

25/05/2010 09:07

Le clivage droite-gauche : une illusion qui a de l’avenir ?


Difficile pour un homme ou un mouvement politiques d’échapper à la sempiternelle question : « Êtes-vous de droite ou de gauche ? » Passage obligé de l’exercice médiatique, le port d’une de ces étiquettes nous est présenté comme déterminant quant au choix que les citoyens seront amenés à faire pour tel ou tel.
Pourtant, depuis trente ans, de nombreuses enquêtes ont montré qu’une proportion croissante de Français peine à distinguer droite et gauche. Bien plus encore, l’évolution de l’électorat, et surtout, son extrême volatilité, confirment qu’à l’heure du vote ces notions sont de plus en plus dépassées.
Pourtant, les apôtres de la bien-pensance persistent à vouloir cataloguer tous les acteurs de la scène politique selon une logique bipolaire.

 

Difficile pour un homme ou un mouvement politiques d’échapper à la sempiternelle question : « Êtes-vous de droite ou de gauche ? » Passage obligé de l’exercice médiatique, le port d’une de ces étiquettes nous est présenté comme déterminant quant au choix que les citoyens seront amenés à faire pour tel ou tel. Pourtant, depuis trente ans, de nombreuses enquêtes ont montré qu’une proportion croissante de Français peine à distinguer droite et gauche. Bien plus encore, l’évolution de l’électorat, et surtout, son extrême volatilité, confirment qu’à l’heure du vote ces notions sont de plus en plus dépassées.
Pourtant, les apôtres de la bien-pensance persistent à vouloir cataloguer tous les acteurs de la scène politique selon une logique bipolaire. Deux arguments sont avancés pour défendre la pertinence d’un tel clivage : d’une part, l’historicité d’une division qui serait un élément fondamental de la vie politique française depuis 1789 ; d’autre part, l’existence de deux cultures et de deux projets politiques qui continueraient à s’opposer en offrant des réponses contrastées aux défis de notre temps. Hors, ni l’une ni l’autre de ces affirmations ne peut survivre à un examen critique.

Une vision réductrice du passé politique de la France

Si l’on s’en tient à la version officielle, le clivage droite / gauche serait né sous la Révolution, quand l’Assemblée constituante débattit du veto à attribuer au roi : il séparait donc, à droite, les défenseurs d’une souveraineté partagée entre le roi et la nation, et à gauche les tenants de la souveraineté nationale. Or, à partir de cette fracture originelle, force est de constater que la frontière entre droite et gauche n’a cessé de se déplacer, en fonction des circonstances historiques, mais aussi de l’apparition de nouvelles idéologies, souvent nées à l’extrême gauche.
Ainsi, l’homme de gauche a pu être, au fil de l’histoire : révolutionnaire, républicain, libéral, montagnard, radical, socialiste, communiste. Quant à l’homme de droite, il a pu aussi bien être contre-révolutionnaire, monarchiste, conservateur, nationaliste, démocrate-chrétien. A chaque époque, le débat renaissait autour de nouvelles questions : sur la nature du régime politique (monarchie, république ou synthèse impériale), sur les relations avec le catholicisme (religion d’Etat ou laïcité), sur la nation (nationalisme ou internationalisme) sur l’organisation de l’économie (libéralisme ou interventionnisme), sur la question sociale (laisser-faire, Etat-providence ou socialisme).
De plus, les valeurs respectivement portées par la droite et la gauche ont profondément évolué, et il n’a pas été rare de voir s’effectuer des transferts de l’une vers l’autre. Par exemple, si le libéralisme, plutôt né à gauche, est devenu progressivement une idée de droite, le patriotisme a effectué le chemin inverse. De même, certaines questions considérées comme fondatrices du clivage droite / gauche, ont fini par faire l’objet d’un large consensus, comme l’acceptation des institutions républicaines. C’est peut-être pour cette raison qu’au final les expressions de droite et gauche ont été fort peu employées pour désigner les grands courants politiques de notre histoire. On s’est plus revendiqué du nationalisme, du républicanisme, du radicalisme, du socialisme ou de l’anarchisme, que « de droite » ou bien « de gauche ».
Il est vrai que l’on a malgré tout tendance à créditer chaque pôle d’une identité particulière : la gauche serait fondée sur le primat de l’égalité, sur l’idée de solidarité et de transformation sociale ; quant à la droite, l’accent mis sur la liberté (entendue comme autonomie de l’individu), l’ordre et la tradition constitueraient ses principes cardinaux. Mais il n’en reste pas moins que de nombreux acteurs majeurs de notre histoire politique échappent à cette opposition binaire et ô combien réductrice : Napoléon, Gambetta, Clemenceau, Mendès France ou de Gaulle ont tous été soit revendiqués, soit rejetés par la droite et la gauche autoproclamées. Le général lui-même n’hésita pas à déclarer : « Il y a l’éternel courant du mouvement qui va aux réformes, qui va aux changements, qui est naturellement nécessaire, et puis, il y a aussi un courant de l’ordre, de la règle, de la tradition, qui, lui aussi, est nécessaire. C’est avec tout cela qu’on fait la France. »
Certes, nous dira-t-on, tous ces hommes et ceux qui les suivirent ont eu pour dénominateur commun d’avoir à jouer un rôle dans des circonstances exceptionnelles, celles où les querelles s’effacent devant la nécessité des événements. Mais ne sommes-nous pas précisément entrés dans un de ces tourbillons de l’Histoire où la politique doit se refonder sur une confrontation de projets et non sur des pseudo-identités devenues illusoires mais puissamment entretenues ?

Gauche et droite aujourd’hui : une parodie au service du système

Il faut reconnaître à la gauche et la droite officielles au moins un mérite : depuis le milieu des années 1980 — date du « tournant libéral » pris par les socialistes au pouvoir — elles ont parfaitement su incarner leur rôle et jouer aux téléspectateurs-citoyens une véritable comédie d’opposition. A en croire les débats des vingt-cinq dernières années, l’affrontement entre gauche et droite se cristallise autour de questions sociétales, permettant à chaque camp d’adopter une posture souvent théâtrale : le racisme, le PACS, la parité, le droit de vote des étrangers, les sans-papiers… autant de thèmes qui ont submergé la scène politique et permis à chacun d’affirmer à bon compte son identité.
Plus largement, il s’agit moins désormais d’être de droite ou de gauche que de le paraître. A l’image droit-de-l’hommiste et libertaire de la gauche, répond l’attitude conservatrice et sécuritaire de la droite. En période d’élections, il n’est cependant pas interdit, au contraire, d’aller piocher dans la boîte à symboles du voisin : ainsi, quand en 2007 Ségolène Royal se prenait à rêver d’une France où dans le jardin de chaque pavillon flotteraient les couleurs nationales, Nicolas Sarkozy brandissait avec Jaurès le drapeau de la révolution. Bien sûr, il reste les extrêmes qui, avec leurs discours radicaux, viennent parfois jouer les trouble-fêtes. Mais au final, leur agitation finit toujours par se révéler utile pour les partis dominants ; soit qu’ils les utilisent comme un repoussoir, soit qu’ils leurs empruntent des thématiques de campagne mobilisatrice, pour mieux les abandonner une fois au pouvoir.
S’il est peu à peu devenu nécessaire à la droite et à la gauche dites « de gouvernement » de caricaturer et théâtraliser leurs oppositions, c’est pour mieux cacher à quel point elles ont convergé ces dernières décennies sur des questions fondamentales. C’est qu’au cours de la même période, plusieurs piliers présentés comme fondateurs de leur identité se sont effondrés. La faillite du communisme réel a ainsi privé l’extrême-gauche d’une référence. Quant à la social-démocratie, elle n’a pas su construire de modèle alternatif à ce qu’elle-même a interprété comme une victoire du modèle libéral. A droite, la tradition d’un capitalisme paternaliste, souvent patriote et conservateur a été balayée par la révolution néo-conservatrice venue d’outre-Atlantique.
De fait, droite et gauche se sont rapprochées en acceptant ce qu’il est convenu d’appeler la mondialisation néo-libérale, c’est-à-dire la libération des échanges économiques à échelle mondiale et la mise en concurrence des territoires, des travailleurs, des modèles sociaux. Un tel alignement supposait au préalable de lever le principal obstacle sur la route de libre-échange intégral : la souveraineté des Etats. Il s’agissait d’un double reniement, car cela impliquait non seulement de renoncer à la souveraineté nationale d’un point de vue économique, mais aussi politique ; en fait de réduire à l’extrême tout contrôle démocratique de l’économie et toute idée d’indépendance nationale.
Il suffit d’examiner la position des partis dominants sur les principaux traités signés dans le cadre de l’OMC, mais surtout dans celui de la construction européenne, pour voir cette convergence à l’œuvre. En choisissant cette voie, droite et gauche se sont faites les complices d’un désastre sans précédents : par la mise en concurrence déloyale de son économie, le démantèlement de ses services publics, la tutelle imposée à sa politique étrangère, la France se voit désormais gangrénée par le chômage de masse, la ruine de son modèle social, et la perte de son rang sur la scène internationale.
Un déclin donc, mais un déclin provoqué, voire instrumentalisé. Les maux dont souffre la Nation sont l’occasion pour chaque camp de concocter une soupe politique qui leur tient lieu de programme. La droite s’empare des désordres inhérents à une société sans repères, où la loi de la jungle s’impose peu à peu, pour jouer les gros bras ; la gauche surfe sur la détresse sociale en mimant les dames patronnesses. Les véritables questions sont esquivées par l’inflation de polémiques au cours desquelles les fondements de notre modèle républicain — souveraineté, égalité, solidarité, laïcité — sont attaqués au nom de la diversité, de la compétitivité, ou de la modernité.
Il est plus que temps de jeter les masques ; il est plus que temps de reconstruire la vie politique autour du vrai clivage, entre ceux qui, comme parfois par le passé, ont pris le chemin du renoncement, et ceux qui refusent que l’exemplarité morale, sociale et politique de la France soit reléguée aux oubliettes de l’Histoire.





À l’UMP, on ne sait plus quoi inventer pour conserver ses sièges

17/04/2010 13:24

À l’UMP, on ne sait plus quoi inventer pour conserver ses sièges


Anthony MITRANO, Coordinateur Debout La République pour Nice, Délégué Départemental Debout Les Jeunes des Alpes Maritimes, Coordinateur régional Debout Les Jeunes PACA.
 
Le député de la 1ère circonscription de Nice et président du conseil général des Alpes Maritimes, Éric Ciotti, a récemment déposé une proposition de loi visant à interdire la possibilité de triangulaire. Cette proposition reprend celle déposée en 2002 par le député du Nord Christian Vanneste, mais en la durcissant : le projet initial interdisait les triangulaires pour toutes les élections sauf pour les municipales. Avec Eric Ciotti, plus d’exception, même lors municipales, au 2e tour, il ne doit rester que deux listes ! L’argument du député UMP de Nice : il faut que les candidats soient élus à la majorité absolue (plus de 50% des suffrages) afin d’avoir une légitimé suffisante pour pouvoir agir.
Le hic avec l’UMP c’est qu’en fonction de chaque résultat ils veulent changer les modes de scrutins. En 2009, ils remportent les européennes avec 30 % des voix, ils décident que l’idéal c’est un seul tour et le 1er qui arrive en tête rafle tous les sièges. Après les régionales de cette année, ils s’aperçoivent, qu’ils peuvent ne plus être en tête au 1 er tour, ils sont maintenant, pour 2 tours sans triangulaires.
Quand on est profondément démocrate et républicain, on ne change pas d’avis comme de chemise ! Ce n’est pas avec de tels tripatouillages électoraux pour que le système UMPS reste en place, que cela va ramener le peuple français vers les urnes.
Au contraire, Debout La République demande que les votes soient réellement pris en compte, avec la reconnaissance du vote blanc. Face à des élus UMP, qui veulent que quoi qu’il arrive, ils puissent se targuer d’une majorité de français avec eux, en reconnaissant le vote blanc comme un bulletin exprimé, cela donne une véritable alternative à l’abstention. Cela permet de voter tout en montrant sa désapprobation. Ainsi, au lieu de faire croire artificiellement aux élus UMPS que plus de 50% des électeurs les soutiennent, nous verrions réellement avec combien de votants ils ont remporté la victoire 40, 30, 20 % des voix ?





Haro sur ZEMMOUR : un meurtre en direct !

25/03/2010 20:05

Haro sur ZEMMOUR : un meurtre en direct !


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Toutes les officines qui gouvernent la police de la pensée voulaient sa peau : le CRAN (Conseil Représentatif des Associations Noires), la LICRA (Ligue Internationale Contre le Racisme et l’Antisémitisme), et le MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples) s’y emploient avec détermination. Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, qui ne lève pas le petit doigt lorsque le Président d’un Mouvement politique est interdit d’antenne à la télévision, se manifeste en parangon de vertu pour hurler avec les loups.
On ne s’attendait tout de même pas à ce que le Figaro en soit arrivé à ce niveau là. Certes, il ya belle lurette que sa devise « sans la liberté de blâmer, il n’y a pas d’éloge flatteur » est foulée au pied par nombre de ses journaleux qui flagornent avec toutes les coteries à la mode ; certes on savait que ses suppléments du week-end avaient davantage de succès pour les mots croisés de Max Laclos que pour leur ligne éditoriale, mais tout de même !!! Licencier un de ses collaborateurs pour complaire à la meute de tous ceux qui se repaissent à humilier la France ! Zemmour est le seul qui puisse rivaliser de talent avec ceux qui tenaient le Figaro à l’époque des Pauwels ou des Peyrefitte. Il est sûr que depuis que le propriétaire est Monsieur Dassault, ça vole moins haut que les Mirages !
Et cela en dit long sur l’état d’esprit des faiseurs d’opinion !
Car ce que dit Zemmour, c’est ce que l’on entend tous les jours, pour peu que l’on déserte les bureaux du rond point des Champs Elysées. Et encore, à condition de ne pas parler avec les femmes de ménage !
Mais nous sommes dans un Pays où désormais il faut taire la vérité, où la liberté d’expression est traquée, contrôlée, cadenassée. Il est des sujets interdits.
Zemmour, quand bien même nous ne partagerions pas ses opinions, c’est l’honneur du journalisme. Zemmour, c’est la voix du père de famille qui en a par dessus la tête de voir son fils racketté à la sortie du collège. Zemmour c’est la voix du banlieusard qui habite la cité et qui est obligé de se payer le bus parce que ça fait plusieurs fois que sa voiture est incendiée. Zemmour, c’est la voix du con de Français qui pleure de voir le drapeau de son Pays brûlé à Toulouse sans que personne ne dise rien. Zemmour, c’est la France qui ne se déplace plus pour aller voter, parce qu’elle est écœurée, elle n’en peut plus, elle en a ras le bol.
Alors quand Zemmour dénonce ces scandales, quand il met le doigt là où ça fait mal ; quand Zemmour mouche un politicien plein de morgue et d’ignorance, quand il envoie aux pelotes un artiste qui habite les beaux quartiers et qui donne des leçons d’humanisme à la terre entière, ce père de famille, ce banlieusard, ce con de Français, cette France humiliée, relèvent la tête, et retrouvent, l’espace de quelques secondes, le sentiment d’être entendus et compris.
Alors, vous les défenseurs de ceux qui bafouent les lois de la République, de ceux qui nous haïssent au travers de leurs chansons ; vous qui jouissez à chaque fois que la France s’humilie en faisant repentance, vous les défenseurs de la censure, les policiers de la pensée, allez-y, crachez sur Zemmour, interdisez le d’antenne, couvrez le de boue et d’opprobre, bâillonnez le, éliminez le !
Mais prenez garde !
Vous devriez souhaiter qu’il y ait beaucoup de Zemmour pour dire les choses telles qu’elles sont et non pas telles que vous voulez qu’elles soient dites !
Car le jour où, avec la complicité des bourgeois de droite ou de gauche dont l’hypocrisie n’a d’égale que leur bêtise, vous aurez tué tous les Zemmour, ce sont directement ces cons de Français qui vous demanderont de rendre compte !
Dominique LAPORTE
DLR – Alpes Maritimes





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